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VAILLANT LE PETIT ECONOMISTE –

 

La lettre du Vaillant Petit Economiste

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En bourse comme en amour

Chère lectrice, cher lecteur,

 

En bourse comme en amour, il faut être deux (au moins).

 

Quand vous achetez une action il faut quelqu’un pour vous la vendre et lorsque vous la vendez, il en faut une autre pour vous l’acheter.

 

Quand il y a davantage d’acheteurs, les marchés montent et inversement.

 

Dites-donc, il doit y en avoir des acheteurs pour que les marchés montent ainsi depuis 2009 !

 

Les gens ne sont pourtant pas si fous.

 

Depuis 2009, il n’y a qu’un seul type « d’investisseurs » qui soient acheteurs net d’actions. Et non ce ne sont pas les banques centrales.

 

Ce sont les grandes entreprises elles-mêmes qui rachètent leur propres actions pour soutenir leurs cours (les tirets rouges dans le graphique ci-dessous) :

Rien que pour l’année 2018, la banque Goldman Sachs estime que les grandes entreprises américaines vont racheter pour 600 milliards de dollars de leurs propres actions. [1]

 

C’est autant d’argent qui n’est pas réinvesti dans l’entreprise, l’outil de travail, les salaires, l’innovation, le développement… À long terme c’est tout simplement suicidaire.

Ils achètent la paix aujourd’hui contre la chaos demain.

Paradoxalement, l’argent gratuit des banques centrales a poussé les entreprises, (qui en ont bénéficié) non pas à innover ou développer leur activité mais développer leurs cours de bourse.

 

Ce n’est pas machiavélique, c’est de la survie. Le directeur d’une grande entreprise cotée doit absolument maintenir son cours de bourse s’il veut garder son poste.

 

Racheter ses propres actions est immédiat et efficace. En revanche, développer son entreprise est long, fastidieux, dangereux et surtout les entreprises ne sont pas folles : elles se rendent bien compte que la crise est toujours là et qu’il ne sert à rien de vouloir vendre ses produit à des clients qui n’ont plus d’argent.

 

Il leur faut simplement tenir le temps d’un mandat, éventuellement deux… Et tant pis pour vous qui investissez à long terme pour vos vieux jours.

 

Vous avez donc un cercle vicieux qui s’est enclenché : les grandes entreprises utilisent des artifices comptables pour gonfler artificiellement leurs profits et leur valeur.

 

Et plus ils gonflent, plus ils s’écartent de leur valeur fondamentale, de leur utilité réelle.

 

Plus ils gonflent plus il est difficile de faire marche arrière.

 

Regardez une entreprise comme Apple. Cela fait 10 ans qu’ils recyclent les mêmes produits : leurs téléphones, tablettes et ordinateurs n’ont pas vraiment changé. Les appareils sont un peu moins épais, les écrans un peu plus brillants et les batteries tiennent un peu plus longtemps.

 

C’est d’ailleurs normal. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.

 

À chiffre d’affaires constant, une entreprise américaine vaut aujourd’hui 4 fois plus cher qu’en 1991 au moment de la fin de la guerre froide.

 

Elles valent même 50% plus cher qu’avant 2008.

 

À ce stade, vous n’achetez pas une action en espérant rembourser votre investissement grâce à de bons dividendes, non vous achetez en espérant revendre plus cher bientôt.

 

Implicitement, vous espérez qu’il y aura encore plus d’acheteurs demain.

C’est de la folie aujourd’hui que les banques centrales commencent à fermer le robinet de l’argent facile.

 

Les entreprises ne vont plus pouvoir racheter leurs actions aussi facilement.

 

Ce n’est pas pour rien que tous les banquiers et politiques veulent vous faire acheter des actions aujourd’hui… Il faut bien trouver une bonne poire à qui refiler le mistigri, les derniers acheteurs avant le prochain krach.

 

Et ce krach là, ils le préparent depuis depuis 2012.

 

À votre bonne fortune,

 

Olivier Perrin


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