C’est un revirement inattendu, dû à une faute de prononciation, selon le président américain. Donald Trump a assuré mardi 17 juillet qu’il prenait acte des conclusions de ses services de renseignement selon lesquels la Russie a bien interféré dans la campagne présidentielle en 2016.
Outre une grossière faute d’orthographe, cette annotation au marqueur fait couler beaucoup d’encre outre-Atlantique, car elle souligne la ligne de crête empruntée par le président américain dans sa défense vis-à-vis de l’ingérence russe pendant la campagne de 2016.
Tout a commencé, le 28 mai dernier, au milieu d’un article du « Daily Beast »: la première apparition de la fameuse vidéo de l’ascenseur. Enfin, une référence encore inédite pour un média grand public. Son objet: la possible existence « d’un enregistrement explosif du président des États-Unis dans un ascenseur de la Trump Tower ».
Au moment où le président américain tient à réaffirmer son « total soutien et son entière confiance » auprès des agences de renseignement américaines, les lumières de la salle depuis laquelle il s’exprime s’éteignent brutalement. « Cela doit venir des agences de renseignement », plaisante-t-il, mal à l’aise, confiant quelques secondes plus tard que « c’est vraiment bizarre ».
Une séquence qui a tout pour devenir culte. Dans le documentaire « Les Bleus 2018, au cœur de l’épopée russe » diffusé ce mardi 17 juillet sur TF1, le défenseur tricolore Samuel Umtiti a sans doute offert le meilleur moment du film. La scène se passe à la mi-temps du très difficile France-Belgique, en demi-finale de la coupe du monde.
Dans un tweet, une entreprise de communication digitale a placé devant chaque joueur de l’équipe de France le drapeau du pays dans lequel il a des origines: Paul Pogba en Guinée, Nabil Fekir en Algérie, ou encore Antoine Griezmann en Allemagne, alors même que ces joueurs sont nés en France. « Tous ensemble unis pour la France », conclut le message. Et cela n’a pas plu à Benjamin Mendy.