Engager un dialogue constructif avec les nationalistes corses « et en même temps » ne pas vendre à la découpe la République française. Voilà la corde raide sur laquelle Emmanuel Macron s’apprête à jouer les équilibristes. Attendu sur l’île de Beauté les 6 et 7 février, le chef de l’Etat doit profiter de ce premier déplacement présidentiel pour donner le ton de ce que sera sa « politique corse » vingt ans après l’assassinat du préfet Erignac.

Ni bonne, ni mauvaise. Ce mois de janvier, qui a pourtant vu l’exécutif prendre des décisions délicates et clivantes, n’a pas eu d’incidence sur la popularité d’Emmanuel Macron. La vague de février du baromètre YouGovpour Le HuffPost et CNews confirme le maintien du chef de l’Etat à un niveau très important.

C’est fini pour lui. Le CSA a décidé, mercredi 31 janvier, de révoquer Mathieu Gallet de son poste de PDG de Radio France. Récemment condamné dans une affaire de favoritisme lorsqu’il était en poste à l’Ina, il était poussé vers la sortie par le gouvernement.

Lactalis « ne peut pas exclure que des bébés aient consommé du lait contaminé » entre 2005 et 2017, puisque la salmonelle Agona « responsable des problèmes » est « la même que celle de 2005 », déclare le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, dans une interview aux Échos, à paraître ce jeudi 1er février.

Féminicide. Alors que, mardi 30 janvier, Jonathann Daval a avoué avoir tué sa femme, le terme a resurgi, dans les propos de la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, mais aussi en masse sur les réseaux sociaux. Avec un message simple: la mort d’Alexia Daval n’est pas un « accident » ni le « meurtre d’une joggeuse » mais un féminicide.

Une « sacrée aventure », et puis le drame. Depuis sa chambre d’hôpital, l’alpiniste Elisabeth Revol revient pour l’AFP sur sa conquête du 9e plus haut sommet du monde dans l’Himalaya, dont son compagnon de cordée polonais Tomasz Mackiewicz n’est pas rentré.
