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LE VAILLANT PETIT ECONOMISTE –

La lettre du Vaillant Petit Economiste
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La 3e explication

Chère lectrice, cher lecteur,

Je vous posais hier cette question :

Si les entreprises font des profits records pourquoi vouloir remonter des frontières et relancer les guerres commerciales ?

Des entreprises en si bonne santé, si riches, si utiles, devraient partir à la conquête du monde ! Et les pouvoirs public devraient les y aider.

Je vous disait hier les 2 premières raisons : le dumping de la Chine et les barrières non-conventionnelles d’autres pays qui font de la décision de Donald Trump un mouvment plus défensif qu’autre chose.

Voici la troisième raison comme promis dans ma lettre d’hier :

Les entreprises ne gagnent plus assez d’argent.

C’est contre-intuitif, je le reconnais, mais c’est très important :

Les entreprises du CAC40 ont fait des profits pharaoniques en 2017.

OUI.

Le CAC40 va verser en 2018 près de 50 milliards d’euros de dividendes. C’est énorme me direz-vous.

OUI.

Sauf qu’elles ont dû immobiliser énormément d’argent pour réaliser ces profits : énormément de dette et de capital.

Du coup ces 50 milliards ne représentent que 3,1% de dividende par euro investi.

C’est-à-dire que pour 100€ investis dans des actions du CAC40, vous allez toucher 3,1€ de dividende.

Enlevez l’inflation officielle (1,3%) et vous tombez à 1,8€.

C’est deux fois moins bien que le rendement historique du CAC40, établi à 3,6% une fois l’inflation déduite.

Cette année, les entreprises du CAC40 vont distribuer moitié moins de dividendes que ce qu’elles font historiquement.

C’est la différence entre les bénéfices qui se calculent sur le chiffre d’affaire et le rendement qui se calcule sur le capital investi.

C’est un peu comme si une entreprise se félicitait d’avoir augmenter sa production de 25%… sans vous dire qu’elle avait dû embaucher deux fois plus de monde pour y arriver. Diriez-vous que cette entreprise est bien gérée ?NON.

Et c’est très embêtant en fait, car les rendements de vos assurances vie en dépendent en bonne partie, les multitudes de caisses de prévoyances voient aussi leurs équilibres financiers mis à mal.

Et tout cela c’est à cause des grosses manipulations des banques centrales (dont ce n’est pourtant pas du tout le métier).

Elles ont fait un cadeau empoisonné aux banques et aux grandes entreprises côtées en leur déversant des tombereaux d’argent frais, année après année.

Car cet argent, c’est du capital, et il demande maintenant du rendement.

Et ce rendement est impossible, car l’argent qui a été donné n’a pas financé de la croissance ou du progrès ou des innovations, il a permis à des structures en crise de se maintenir… au lieu de les obliger à se transformer. Il a créé des entreprises-zombies qui cannibalisent leurs secteurs par leur taille.

Aujourd’hui les plus grosses entreprises du CAC40 sont TotalSanofi et la BNP : pétrole, banque et pharma — Sans doute les 3 secteurs les plus controversés après les armes, la drogue et la prostitution.

Les banques centrales ont injecté tellement d’argent dans les marchés financiers depuis 2008 qu’ils ont créé un immense marché zombie sur le point de s’effondrer sous son propre poids.

Paradoxalement, les entreprises du CAC40 font des profits records parce qu’elles n’ont pas le choix.

Elles sont obligées de maintenir leurs cours de bourse à bout de bras.

C’est le cadeau empoisonné des banques centrales… Et elles s’en rendent compte aujourd’hui.

Plus elles créent d’argent, plus les marchés et les grandes entreprises accroissent leur dépendance et arrêtent de s’adapter, d’évoluer et d’innover. C’est le mécanisme d’une drogue dure.

Et le seuvrage va exiger un repli sur soi. C’est une réaction biologique certaine, comme un corps aggressé qui se retracte.

Cela ne va pas être facile bien entendu, mais vouloir empêcher ce mouvement est pour le coup complêtement suicidaire.

À votre bonne fortune,

Olivier Perrin

PS : Dans son tout nouveau livre, « J’achète du BITCOIN» Philippe vous fait découvrir comment les cryptos vont remplacer les marchés boursiers(p.25). Et franchement, c’est une bonne nouvelle. Cliquez ici pour demander vtre exemplaire.

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Source : https://lerevenu.com/bourse/cac-40-468-milliards-deuros-de-dividendes-verses-en-2018

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