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LES NEWS DE H U F F P O S T –

Les choses deviennent sérieuses pour l’ex-chef de l’État. Nicolas Sarkozya été mis en examen ce mercredi 21 mars, à l’issue de son deuxième jour de garde à vue, dans le cadre de l’enquête portant sur le possible financement libyen de sa campagne de 2007.

Les gardes à vue de Nicolas Sarkozy se suivent et se ressemblent. En mars 2018, comme déjà en juillet 2014, la plupart des cadres de sa formation politique font profil bas devant les caméras. Heureusement l’ancien chef de l’État peut compter sur quelques fidèles, comme Nadine Morano et Sébastien Huyghe, pour le défendre.

 Nicolas Sarkozy est-il un justiciable comme les autres? Alors que l’ancien président entame une seconde journée de garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle, ses amis et soutiens comme ses détracteurs s’opposent sur le traitement de faveur ou de défaveur qu’il subirait de la part de la justice.

L’affaire, qui vaut aujourd’hui à Nicolas Sarkozy une garde à vue, a surgi à quelques encablures de l’élection présidentielle de 2012. C’est en pleine campagne pour sa réélection que Mediapart a accusé Nicolas Sarkozy d’avoir touché de l’argent libyen pour financer celle de 2007.

Il félicite « la justice française pour l’arrestation de Nicolas Sarkozy ». Dans un entretien accordé au site Africanews ce mercredi 21 mars, Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, a été interrogé sur la garde à vue de l’ancien président de la République dans le cadre de l’affaire portant sur le possiblefinancement libyen de sa campagne de 2007.

Pendant que Les Républicains « apportent leur plein et entier soutien à leur ancien président » et dénoncent un « acharnement incompréhensible » après le placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy ce mardi 20 mars, d’autres saluent un coup d’accélérateur dans l’enquête sur les soupçons de financement libyens instruite par des magistrats du pôle financier depuis 2013.